Lorsque j’ai lu cette citation « qui sème la distance récolte l’oubli », j’ai immédiatement pensé à ces personnes, ces faux amis, ces relations lointaines qui vous ont tenu la main ou démontré de l’amour et qui pendant des mois, voire des années ne vous font plus de signes à part quand vous en entreprenez un.
Puis, j’ai relu cette citation et je me suis dit que finalement il y avait autre chose derrière cette citation de bien plus profond. Oublions-nous vraiment ? Quelle place avons-nous vraiment dans ces différentes relations de notre vie.
On peut s’accrocher à ce qui nous fait exister, c’est vrai, et vivre selon ce paradigme unique et ainsi s’éloigner des relations qui vous ignorent ou qui vous donnent l’impression d’être utilisée. Mais finalement de quoi avons-nous besoin à l’intérieur de nous en ce qui concerne ces relations ? N’est-ce pas notre relation à nous-même qui détermine ce que nous récoltons ?
Qui sème la distance récolte l’oubli ? Et si cette semence de l’éloignement était là aussi pour nous faire ressentir la véritable essence de qui nous sommes envers nous-même, pour nous faire accepter ces relations et la nature ou la profondeur du lien qui nous unit.
Pourquoi certaines relations même distantes géographiquement ou temporellement restent les mêmes tandis que d’autres tombent dans l’oubli ?
Je suis une personne altruiste, soucieuse et j’ai longtemps été dans ce syndrome de cendrillon à m’occuper plus des autres que de moi -même et aujourd’hui à l’aube de mes 45 ans, je me choisis très clairement. Je deviens plus égoïste. La vie m’envoie que je dois m’occuper de moi dans une solitude plus affirmée et ne garder que l’essentiel et ainsi m’aligner des parasites.
Alors le vide se fait autour de nous. Il ne reste plus beaucoup de personnes régulières mais il en reste et finalement, on n’a pas besoin de se voir beaucoup avec certaines relations mais malgré tout, je garde au fond de moi que le lien se travaille, ou plutôt s’œuvre sinon la relation meurt. Elle s’oublie par la force des choses.
Qui sème la distance récolte l’oubli. A prendre trop de distances, ou à ne pas engager une discussion relationnelle avec l’un de ses amis ou sa famille, va créer un fossé au fil du temps c’est certain. Mais une chose subsiste et je m’en rends bien compte : les souvenirs font battre nos cœurs.
Il arrive même que ceux qui vous ont fait du mal , même si vous essayez de les oublier et bien ce n’est pas possible car il y a une explication très scientifique à tout cela, nous avons une mémoire émotionnelle bien plus forte que la mémoire d’apprentissages.
C’est comme si vos tissus, votre corps tout entier enregistrait des moments d’éternité : un bruit, une odeur, une émotion, un lieu, un objet vous ramenait à une histoire, une relation et c’est alors que même les souvenirs peuvent resurgir dans une relation qui vous a tant fait souffrir à l’époque.
Qu’est-ce que la mémoire émotionnelle exactement ?
La mémoire émotionnelle fait référence à la capacité de notre cerveau à stocker et à rappeler des souvenirs qui sont associés à des émotions spécifiques. Elle joue un rôle essentiel dans la façon dont nous traitons, interprétons et réagissons aux événements de notre vie.
Lorsque nous vivons une expérience émotionnelle, qu’elle soit positive ou négative, notre cerveau enregistre non seulement les détails factuels de l’événement, mais aussi les émotions que nous ressentons à ce moment-là. Ces émotions sont intimement liées à l’expérience et deviennent une partie intégrante de notre mémoire.
La mémoire émotionnelle est principalement régulée par deux structures clés du cerveau : l’amygdale et l’hippocampe. L’amygdale est responsable du traitement des émotions et joue un rôle crucial dans la formation des souvenirs émotionnels. Lorsqu’une émotion est ressentie, l’amygdale envoie des signaux au reste du cerveau pour renforcer la consolidation de la mémoire émotionnelle.
L’hippocampe, quant à lui, est impliqué dans le stockage et la récupération des souvenirs. Il joue un rôle essentiel dans la formation de souvenirs épisodiques, qui sont des souvenirs détaillés liés à des événements spécifiques de notre vie. L’hippocampe et l’amygdale travaillent en étroite collaboration pour créer des souvenirs émotionnels durables.
Une caractéristique intéressante de la mémoire émotionnelle est sa capacité à influencer nos comportements futurs. Les souvenirs émotionnels peuvent avoir un impact significatif sur nos prises de décision, nos réactions émotionnelles et nos comportements sociaux. Par exemple, si nous avons vécu une expérience négative dans le passé, notre mémoire émotionnelle peut déclencher une réaction de peur ou d’évitement lorsque nous sommes confrontés à des situations similaires à l’avenir.
La mémoire émotionnelle n’est pas toujours précise et objective. Les souvenirs émotionnels sont déformés ou altérés au fil du temps, en raison de divers facteurs tels que la perception subjective, les biais cognitifs et les influences externes. Nos émotions actuelles influencent également la façon dont nous nous souvenons des événements passés. La mémoire émotionnelle est un processus complexe qui lie étroitement les émotions aux souvenirs. Elle joue un rôle fondamental dans notre expérience vécue en nous permettant de rappeler et de réagir aux événements passés en fonction de l’émotion associée. Comprendre le fonctionnement de la mémoire émotionnelle nous aide à mieux appréhender notre propre comportement et nos réactions émotionnelles.
En ce moment j’apprends qu’il ne faut pas se laisser aller à des tergiversations infinies pour avoir cette impression qu’on se perd Le chemin est toujours là pour nous et même s’il se rallonge. C’est pour ça que je me dis qu’il vaut mieux cultiver ce sentiment d’exister véritablement avec une personne qu’à moitié et même si vous ne la voyez pas beaucoup.
Les rencontres sont souvent le fruit d’enseignements, c’est vrai. Elles vous bousculent, vous ballotent régulièrement dans des montagnes d’émotions qui sont difficiles à gérer et à contenir en soi.
Je ne sais pas s’il faut retenir des choses en soi, se taire et choisir de ne pas dire la vérité pour que ça n’éclabousse pas mais je sens que l’énergie est tellement intense actuellement avant cette renaissance complète du mois de juin que peu de personnes peuvent comprendre véritablement ce que nous ressentons intimement.
De mon côté, je privilégie donc le silence en ce moment. Tout ce qui est profond m’appartient, c’est mon jardin secret. J’écris pour ne pas me perdre, pour me soigner des trous noirs dans lesquels je m’aventure.
C’est compliqué de s’apprendre, de se connaître. Il n’y a que dans les profondeurs qu’on arrive à apercevoir la lumière de ce quelque chose qui nous anime encore et qui nous fait avancer.
Les relations sont toujours complexes à gérer.
J’ai plutôt envie de ma solitude ou alors de véritables retrouvailles solides, amoureuses où il existe un lien véritable. Où on s’écrit, on s’appelle de temps en temps.
Non pas tout le temps pas besoin, juste un peu histoire de se dire réciproquement tu ne quittes ma vie, et j’existe, tu existes dans ce lien.
Cette vérité : qui sème l’oubli récolte la distance peut apparaître comme un constat amer mais limpide aussi. Il résonne comme, un écho des réalités qui se tissent au fil du temps.
L’oubli, tel un voleur insidieux, emporte avec lui les souvenirs qui ont marqué nos existences. Les images s’estompent, les visages s’évanouissent et les émotions se dissolvent. Ce qui était autrefois vif et vibrant devient flou et lointain au temps qui passe mais il reste des choses j’en suis certaine. Les moments chéris ne se perdent pas complètement dans les méandres de l’oubli. Ils sont des trésors que nous enfouissons nous-même au fond de l’océan.
C’est vrai que l’oubli fait son œuvre, la distance s’installe en maître. Les liens se distendent, les cœurs se séparent, et l’on se retrouve seuls dans un océan de silence. Les mots se font rares, les gestes se font timides, et l’amour se trouve enchaîné par des kilomètres invisibles. La proximité se transforme en éloignement, et l’on se sent perdu dans cette distance insaisissable.
Pourtant, la distance n’est pas invincible. Malgré l’oubli qui s’installe, malgré les kilomètres qui nous séparent, il reste en nous la force de l’attachement, la résilience des souvenirs. Nous pouvons cultiver ces souvenirs, les chérir avec une tendresse infinie. Ils sont comme notre bouée de sauvetage, notre rappel vibrant de ces moments partagés qui ont façonné notre être.
Qui sème l’oubli récolte la distance peut avoir une attention bienveillante, avec le pouvoir de nos souvenirs, nous pouvons ainsi contrer cet oubli qui se profile. Nous pouvons faire face à la distance et la surmonter avec une détermination inébranlable.
Nos souvenirs sont notre boussole, notre point d’ancrage dans un monde qui change. Ils nous rappellent qui nous sommes, qui nous aimons, et ils nous guident vers ces retrouvailles tant espérées. Car la simplicité des souvenirs est une force puissante, capable de transcender les barrières imposées par le temps et l’espace.
J’écris mes souvenirs, je les ancre sur le papier. Je crée ma trace du temps sur mon journal intime et mes carnets d’écriture et je n’oublie jamais que toute relation est un voyage spirituel, une infinie gratitude qui me fait dire que nous ne cessons de grandir au contact des autres mais surtout de soi-même.
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