Le Cœur est la clé pour l’ouverture à soi-même. Travailler à l’ouvrir ne souffre d’aucune autre priorité pour celui qui sait que son chemin passe obligatoirement par la descente dans cette fréquence christique d’amour inconditionnel. Ouvrir la porte de son Cœur et s’enfoncer profondément dans son Être ne sont que des préceptes vains lorsqu’ils sont répétés à s’assietté sans pratique.
Nous sommes aimés et accompagnés de nombreux guides qui n’attendent que de pouvoir davantage nous aider sur le chemin du retour à Nous-Même. S’il m’est donné d’entendre ceux qui m’accompagnent, je rends grâce à leurs guidances en m’efforçant de les appliquer pour moi-même et en laissant ces énergies bienfaitrices circuler par la diffusion des exercices concrets qui me sont proposés. Il est un temps pour les concepts et il est un temps pour la mise en pratique simple au quotidien, un exercice à la fois.
S’ouvrir à l’inclusion de toute personne
Les synchronicités de la vie créent régulièrement les circonstances de frictions avec une tierce personne. Son comportement, qu’il soit agressif, moqueur, nonchalant, méchant, geignard etc. témoigne d’une souffrance que la personne porte. Cette souffrance appartient à cette personne, nulle autre personne n’est la source de cette souffrance, seul l’égo de la personne décide d’utiliser une insatisfaction de son petit soi pour déployer un rôle de victime ou de bourreau vis-à-vis des autres. Même en ayant conscience de cela, ce comportement peut nous heurter et venir accrocher quelque chose en nous qui nous décentre et nous abaisse vibratoirement. L’autre est ainsi le miroir de ce qui demande à être guéri et transmuté en nous-même. Même en travaillant dessus, nous pouvons quand même être amenés à ressasser le jour, le soir, la nuit ces circonstances qui nous mettent en colère, nous frustrent ou nous rendent malheureux.
En recroisant un jour une personne, la pensée qui s’était formée dans mon esprit était qu’elle représentait l’une des personnes qui soulevait le plus de souvenirs pénibles.
Mes guides me dirent à cet instant :
Si nous te disions que cette personne pourrait avoir été ton plus grand amour dans tes vies antérieures, garderais-tu ta rancune ? ton cœur serait-il toujours aussi fermé pour elle ?
N’éprouverais-tu pas une grande empathie, une grande patience et un amour entier te permettant de reconnaitre sa souffrance sans t’affecter ?
Dès qu’une personne quelle qu’elle soit pose une action blessante selon ma perception et qui continue à m’affecter bien après, je m’ouvre à l’inclusion de cette personne dans mon Cœur et dans ma Conscience en la regardant comme potentiellement la personne que j’ai le plus aimé dans une autre vie, en ignorant son rôle, son apparence physique et sa personnalité dans cette vie-ci. La valeur que j’accordais à ses paroles blessantes ou ses actes contrariants change radicalement. Je pose alors un regard plus aimant. Je ne vois plus que l’expression extériorisée de sa souffrance mais elle me traverse dans me décentrer.
Ceci est un puissant exercice d’ouverture de son Cœur.
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