Pour sortir du labyrinthe et avancer!

Pour sortir du labyrinthe et avancer!

Depuis des mois, tu n’y arrives plus, tu cherches seulement à sortir du labyrinthe…

Tu veux vraiment de sortir de là. Mais tu ne sais même pas ce qui ne va pas!

Et si c’était toi qui as changé, qui veut/ne veut plus certaines choses?

Tout ce que tu sais, c’est que ça ne va plus.

En fait, rien ne va plus comme… avant!

Pourtant, tu fais autant d’efforts qu’avant de réussir, même plus! Mais les résultats ne sont plus les mêmes qu’avant.

Alors, que s’est-il passé?!

Sommaire de l'article :

Avant… de sortir du labyrinthe

On parle beaucoup de changement ces temps-ci! En effet, autour de nous, il est évident que les choses changent.

En fait, les gens, les idées, les structures, les modes, les méthodes de travail, la technologie, les mentalités; tout change!

Constamment.

Et si je te demandais:

– Et toi, est-ce que tu changes?

– Euh, moi? Je suppose que oui, je change aussi…

– Tu supposes?

– C’est que par définition, si tout le monde change, je change aussi!

Est-il possible que parmi tous ces changements de ta vie, il y en ait quelques-uns que tu aies échappés?

Volontairement ou non, as-tu choisi de faire fi de certaines réalités dans tes choix?

T’es-tu respecté ou as-tu décidé de te laisser aller avec le courant, en espérant que le temps replace les choses pour toi?

Te serais-tu éloigné de ta mission de vie, par hasard?

Ou pire encore, tu ne connais pas ta mission ? Si oui, je te suggère ces 3 façons originales pour trouver ta mission de vie!)

Bref, avant de pouvoir sortir du labyrinthe, il faut prendre conscience qu’on y est prisonnier! Et c’est malheureusement une situation inconfortable.

Mais, il faut vivre certains blocages pour avancer. Pour évoluer…

Le piège

« Ce n’est pas notre ignorance qui nous attire des ennuis, mais nos fausses certitudes. »
– Mark Twain

sortir du labyrinthe - cycle de la vie

De façon générale, la vie évolue cycliquement en suivant les étapes suivantes: début, croissance, exaltation, maturité et déclin.

Que ce soit en amour, à un nouveau produit, à la santé physique, à notre travail, les étapes de ce cycle s’appliqueront.

Le paradoxe, c’est que nous les humains, on aime croire que tout est permanent. Alors que tout change!

Le piège pour moi au travail a été de croire que les périodes d’exaltation et de maturité allaient se poursuivre indéfiniment…

C’est que, apparemment, je suis très à l’aise, durant ces deux périodes!  En fait, je n’ai plus peur…

Car au cours des périodes d’exaltation et de maturité, je deviens confortable avec ma nouvelle fonction, mon nouvel environnement de travail, les gens qui m’entourent, les techniques, etc.

Et je m’imagine, à tort, que tout cela est maintenant stable et établi. Pour toujours!

Mais, quand le déclin se produit, je n’y crois pas. Et je me dis que c’est impossible…

Si bien que je résiste.

Et je me dis que ce n’est pas vrai, que c’est temporaire. Et que tous ces signes qui clignotent pourtant devant moi ne sont peut-être pas vrais!

Bref, j’attends.

Et je me morfonds en soufrant. En silence.

De plus, en attendant un dénouement miraculeux, je m’occupe l’esprit en me faisant croire que j’ai raison d’attendre que quelque chose se produise. Aussi, je me raconte des histoires… En blâmant les autres.

De toute façon: ça ne peut pas être moi le problème!

La vérité, c’est que je ne peux pas accepter de voir, de comprendre que:

Les choses ont changé. Mais pas moi!

Le déclic

Le déclic, c’est ce que Spencer Johnson, l’auteur de Qui a piqué mon fromage, décrit dans son dernier livre Sortir du labyrinthe.

  • « Mon sort est entre mes mains. Je ne puis compter que sur moi-même. »
  • « Ce n’est pas avec de vieilles certitudes que l’on trouve le nouveau… »

J’aime bien ces deux citations. Car elles reflètent bien toute la difficulté que nous vivons face à une période, une croyance ou une réalité à laquelle nous sommes attachés. Mais qui ne nous sert plus!

Quand on se sent bloqué, notre vie est bloquée. On ignore pourquoi on n’avance plus… Et pourquoi on était bon et qu’on ne l’est plus?

En fait, on ignore totalement ce qui a changé. Et ce qui ne va plus dans notre vie! On est perdu et sans solutions…

C’est là qu’il faut avoir assez d’espoir dans la vie.

Et demander de l’aide, lâcher-prise pour mieux voir sa propre réalité…

Laisser-aller… pour sortir du labyrinthe

Même pour moi, c’est difficile. Je suis meilleur pour les autres!

Mais j’ai développé un mécanisme. Je me demande: qu’est-ce que je laisserais aller qui me permettrait d’avancer?

Et qu’est-ce que je gagnerais?

Par ailleurs, c’est là que l’on dépense le plus d’énergie à tergiverser…

C’est la période sombre.

On se demande vraiment ce qui se passe en nous. Et on n’a de cesse de se rappeler d’embellir le bon vieux temps du cycle de notre ancienne vie qui est sur le point de se terminer.

C’est que le doute et ses sous-produits (le manque d’énergie, la dévalorisation et… la perte de temps) nous dominent encore trop pour pouvoir passer à l’action.

En conséquence, deux forces s’affrontent en nous: la contraction de nos idées reçues et acceptées comme vraies et la volonté d’avancer!

Qui gagnera ce combat? Pour avancer, il faut accepter de se délester de quelque chose que l’on considérait important, l’instant précédent.

Sinon?

Briser la résistance

Je crois que l’humain déteste le changement!

Sauf moi. Par contre, je sais apprécier le changement… chez les autres. Mais pour moi!

D’ailleurs, quand je me surprends à me dire à moi-même: moi, c’est différent!, là je m’arrête et je réfléchis! (Des fois, le coach a besoin d’un coach!)

Le paradoxe, c’est que d’un côté, on aimerait aller mieux. Et de l’autre, on aimerait tellement retourner en arrière. Et retrouver sa vie d’avant!

Mais comment briser ce paradoxe ?

Et comment abréger sa souffrance?

« On peut rester longtemps prisonnier de ses idées, de ses certitudes », dit le Dr Spencer Johnson.

Car nos idées nous définissent, nous assurent notre identité. Aussi, les changer, les remettre en question serait risquer de se perdre. De ne plus être soi-même.

Et ça, on ne le veut surtout pas!

« Une certitude est une idée que l’on tient pour vraie.
On peut être prisonnier de ses certitudes. »
– Spencer Johnson

Et maintenant, si tu penses à tes croyances, lesquelles te sont (encore) utiles?

Et enfin, lesquelles te sont nuisibles?

Sortir du labyrinthe

La clé, c’est d’arriver à se remettre en question, de savoir se perturber (comme dirait Simon Sinek) pour se dépasser.

En fait, une portion de mon travail de coaching consiste à vérifier la valeur d’une résistance, d’une vérité. Par exemple; « je ne peux pas parce que moi je n’ai pas… ».

Car en utilisant certaines approches, ce qui était considéré comme vrai s’élimine comme un mur qui s’effondre! Et alors, la décision d’aller de l’avant se prend enfin. Et le changement apparait!

C’est qu’un changement peut être radical au point où, dans certains cas, on en oublie même ce qui nous empêchait d’avancer! (Ça m’est souvent arrivé.)

Et dire que pendant tout ce temps (perdu), j’avais avait l’impression d’être honnête avec moi!

Le docteur Johnson avait raison!

« Débarrasse-toi de ce qui ne marche plus.
On n’entreprend pas une nouvelle quête avec de vieux bagages. »
– Dr. Spencer Johnson

Pour sortir du labyrinthe, il y a malheureusement une zone d’inconfort à vivre. Et c’est celle qui ouvre au changement.

Marc Blais
Le comptable des émotions

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