Quiconque a vécu des événements traumatisants a une empreinte dans son cerveau, dans ses cellules qui le met facilement sur le mode attaque ou fuite autrement dit survie. Ou bien ce peut être simplement une façon de vivre si routinière, qu’on croit sécuritaire mais qui nous enlève l’épice la plus savoureuse de la vie, l’aventure avec un brin d’imprévisibilité.
On dit que parmi les gens ayant vécu par exemple l’emprisonnement dans des camps de travail, ceux qui s’en sont sortis levaient la tête et imaginaient des situations agréables, par exemple la présence de ceux qu’ils aimaient près d’eux, qu’ils recevaient des honneurs, des prix, qu’ils réalisaient leurs rêves. Je pense à Anne Frank qui bien qu’elle vécut dans un espace restreint avec des membres de sa famille se faisait un devoir de visualiser des scènes inspirantes, stimulantes. Avec quelques images collées sur les murs, elle se créait un univers magique.
Ceux qui auraient lu son livre à ce moment-là n’auraient pu imaginer la réalité dans laquelle elle vivait son quotidien. Nelson Mendela s’en est inspiré pour lui aussi garder sa santé mentale et son équilibre en même temps que son rêve d’un pays libre alors même qu’il a passé 27 ans emprisonné dans une cellule minuscule. La plupart d’entre nous ne vivons pas des expériences aussi exigeantes, alors pourquoi ne pas faire de la place dans notre quotidien pour plus de joie, de créativité, d’humour.On a pris l’habitude de s’inquiéter car étrangement on croit que c’est une façon d’éviter de vivre ce que l’on craint et pourtant, c’est plutôt une façon de l’attirer ou alors d’en souffrir alors même que ce n’est pas arrivé.
Alors que l’on est bombardés à chaque jour par de mauvaises nouvelles, comme si les bulletins d’informations se faisaient un devoir de nous rappeler à quel point tout va mal, on peut se donner des moyens de résister au raz de marée négatif. Pour ma part, une façon de moins craindre le terrorisme est de fermer la télé de plus en plus souvent et de devenir davantage l’actrice de ma propre vie. Une simple marche en plein air, le fait de toucher un arbre, de respirer l’odeur des fleurs me rend imperméable à la négativité propagée par les médias. Si on va voir la définition d’une personne heureuse dans le dictionnaire, celui-ci nous dira que c’est le fait d’une personne ayant des pensées heureuses. Tout commence dans nos pensées, c’est d’ailleurs la relation la plus intime et incontournable que nous vivrons dans notre expérience humaine. Autant investir au bon endroit.
S’il est vrai qu’à chaque jour se produisent des atrocités toutes catégories, en prenant l’habitude d’orienter ses pensées vers quelque chose qui nous rend heureux, on contribue à faire de ce monde un endroit plus sain et l’énergie qui émane de nous fera son chemin dans le monde visible et invisible. Et si vous étiez en mesure de réécrire l’histoire, la vôtre, celle de l’humanité aujourd’hui, ici et maintenant, et que la seule contrainte serait celle de l’écrire au présent en vous en tenant aux faits, ça pourrait vous permettre de mieux respirer, voir autour de vous avec un regard neuf.
Je sais bien que c’est beaucoup demander mais l’expérience peut vous permettre de découvrir à quel point notre esprit se balade du passé vers le futur. Dès qu’on souffre, on peut être certain qu’on est en train d’imaginer quelque chose de désagréable et qu’on est éloigné de la réalité pure. Vous pouvez me joindre sur www.lyndarenee.com
Je vous invite à faire une pause silence chaque jour et à focaliser sur ce qui va bien dans votre vie. Que vous soyez debout, assis ou couché, vous respirez, votre corps, cerveau, système nerveux font un travail formidable pour vous maintenir en équilibre. Si vous prenez le temps chaque jour de faire des pauses silences, santé, tendresse, vous constaterez que ce que vous avez à faire se fera plus rapidement et plus facilement . C’est en ralentissant qu’on récupère son énergie et que les choses se font harmonieusement. Si vous désirez me partager vos expériences à ce propos, je me ferai un plaisir de vous répondre.