Je voudrais tout d’abord clarifier cette notion avec « toi » : en vérité, lâcher prise porte très mal son nom ! Car si je te dis « lâche-prise » tu vas immédiatement avoir une angoisse qui va monter en toi. Parce que tu as l’impression que si tu lâches la corde à laquelle tu es agrippé, tu vas tomber dans le vide.
Lâcher prise signifie à la fois :
PRENDRE DU RECUL – ACCEPTER CE QUI EST – LAISSER FAIRE – OBSERVER …
C’est en fait, lâcher tes peurs, tes blessures, lâcher l’idée que tu peux changer l’autre parce qu’il ne répond pas à tes attentes,…
Ce n’est pas abandonner, c’est lâcher du lest pour s’alléger et ainsi pouvoir guérir de ses anciens schémas.
CG Jung disait : « Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vie, forcent la conscience cosmique à les reproduite autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme ».
Quand on lâche prise on ne force plus… on ne cherche plus à contrôler, et ainsi on peut orienter son énergie et sa créativité vers des objectifs plus nourrissants émotionnellement.
Comment repérer les situations où il est mieux pour toi de lâcher prise ?
Toutes les situations du quotidien où tu constates que tu ne peux avoir aucun impact.
Par exemple, un bouchon dans la circulation, ou une caisse de supermarché en panne. Le seul réflexe à avoir est donc de se poser la question « est ce que dans cette situation je peux changer les choses sous l’effet de mon action ? ». OUI ? NON ?
A force de pratiquer ce questionnement tu arriveras à acquérir d’autres types de comportements beaucoup moins éprouvants et tu pourras ainsi te consacrer à des actions plus positives.