Il y a dans les silences de la vie, des murmures qui dépassent la mélodie de notre existence. Ces murmures parlent de l’amour, de sa présence ou de son absence. L’amour, dans sa grâce infinie, est le seul endroit où mon âme trouve sa sérénité, où elle se déshabille de ses inquiétudes et revêt les robes de la paix.
La vie m’a souvent emmené dans des lieux sombres et solitaires, où la lumière semblait s’être perdue. Dans ces moments, je ressentais un vide, une absence, comme si mon âme cherchait désespérément une mélodie familière, mais ne trouvait que le silence. C’était le silence de l’amour absent.
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Il est étonnant de voir à quel point un lieu rempli de personnes, de rires et de bruits peut parfois ressembler à un désert. Un désert où chaque grain de sable est une seconde d’isolement, une goutte de solitude. Là où l’amour n’est pas, même le tumulte semble creux, sans écho, sans vie.
L’amour est cette mélodie qui fait chanter le silence. Il est cette lumière qui illumine les ombres. Lorsqu’il est absent, tout semble se parer d’une teinte grise, comme un tableau dont on aurait effacé les couleurs. C’est dans ces moments que je réalise la véritable essence de l’amour, sa puissance à guider, à éclairer, à apaiser.
La simplicité de l’amour est aussi profonde que l’univers. Il ne demande rien, il n’exige rien, il se contente d’être. Et pourtant, sa présence change tout. Avec lui, chaque instant devient une éternité, chaque souffle un poème, chaque regard une promesse.
Il m’est souvent arrivé de chercher l’amour, de le poursuivre dans les recoins de mon être, de l’appeler à grands cris dans la nuit. Et puis, je me suis rendu compte qu’il n’était jamais loin, qu’il était là, tout près, tapissant les murs de mon cœur, illuminant les fenêtres de mon âme.
L’amour n’est pas une destination, c’est un chemin. Un chemin sur lequel mon âme trouve son repos, sa raison d’être. Là où il manque d’amour, mon âme erre, perdue, cherchant désespérément son foyer.
Alors, je choisis de m’entourer d’amour, de le chercher dans les petites choses, dans les sourires échangés, dans les mains tendues, dans les regards croisés. Car je sais que c’est là, dans ces moments simples et éphémères, que mon âme trouve son repos, que mon cœur trouve sa paix.
Dans cet élan, souvent, ma main se pose sur le papier, telle une feuille emportée par le vent qui trouve finalement un sol où s’arrêter. L’encre coule, douce et fluide, épelant des mots qui semblent surgir du plus profond de mon être. Il y a quelque chose d’infiniment libérateur dans cet acte d’écrire, quelque chose qui touche à l’essence même de notre humanité.
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L’écriture, ce doux remède pour l’âme, devient alors une passerelle entre le cœur et le monde extérieur. Elle capture l’indicible, le transforme, le fait renaître sous une forme que l’on peut toucher, lire et ressentir. L’écriture thérapeutique n’est pas qu’une simple mise en mots de nos maux ; c’est un baume, une danse délicate entre la douleur et l’espoir, une manière d’ordonner le chaos de nos pensées.
Quand le monde extérieur devient bruyant, quand les voix en moi s’embrouillent, je me tourne vers ce sanctuaire intime, mon carnet, et je laisse l’écriture être le filtre à travers lequel je vois le monde. En mettant des mots sur le papier, je découvre des vérités enfouies, des émotions tues, des sentiments que je ne savais même pas posséder. C’est comme si chaque mot écrit éclairait une partie obscure de mon âme, la rendant lumineuse, la rendant vivante.
Et dans cette lumière, l’amour trouve sa place. Car, tout comme l’amour, l’écriture thérapeutique ne juge pas, elle accepte. Elle accueille tout ce qui vient, le beau comme le laid, le joyeux comme le triste. Elle nous rappelle que nous sommes en perpétuelle transformation, que chaque mot, chaque phrase, chaque page tournée est une chance de renaissance.
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Ainsi, dans l’amour et l’écriture, mon âme trouve son refuge, son sanctuaire. Deux forces puissantes qui, ensemble, apportent la guérison, l’apaisement et, finalement, la paix.
Nelly
