Il y a quelques années je me sentais dans une impasse. Mon quotidien m’étouffait et je me sentais crevée vivante. J’étais inconfortable. Je souhaitais une autre vie que la mienne, mais j’avais la certitude que je ne pouvais rien y changer. Je me sentais victime de mes choix, victime de ma réalité et j’avais l’impression qu’il me fallait « souffrir » moi aussi parce que c’est souvent ce qu’on entend de la bouche de ceux qui ont souffert: « Souffre, tu seras heureuse plus tard. Il faut faire des sacrifices dans la vie…»
Souffrir pour être heureux? NON MERCI!
« Moi quand j’avais ton âge, j’ai souffert. Moi dans mon temps, c’était la norme de souffrir pour réussir. Moi, j’ai fait des sacrifices pour avoir ce que tu as. J’en ai manqué d’argent, de temps, de qualité vie. C’est normal, c’est ça la vie! On peut pas faire ce qu’on veut. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour toi.»
Vraiment?
MAIS QUI A DIT ÇA?
Qui réussit presque à nous faire croire que de s’abandonner à une vie qui nous détruit, qui nous déplaît, qui nous dérange, c’est ça la solution à notre « problème »? Moi je n’y crois pas un instant. Je ne crois pas que la clé de notre bonheur soit dans une vie qui nous tue à petit feu « en attendant qu’on ait mérité notre p’tit bonheur».
J’ai remarqué au fil des années qu’il y a cette tendance non dite et non écrite à valoriser la souffrance comme si elle donnait plus de mérite à notre réussite et notre bonheur, mais surtout comme si cela justifiait notre complaisance.
« Je ne suis pas bien. C’est passage obligé. Je me tais. J’endure. Je ravale. Je fais l’automate et un jour j’aurai la vie dont je rêve. »
Un jour? Mais quand?
Pourquoi attendre? Que faut-il attendre?
Si demain vous appreniez qu’il vous reste un mois à vivre…
-Seriez-vous fier de qui vous êtes en ce moment?
-Seriez-vous fier de ce que vous accomplissez chaque jour et de la vie que vous menez?
-Seriez-vous fier de l’environnement dans lequel vous baignez?
Le jour où j’ai compris que c’était ça le plus important, d’être heureuse MAINTENANT et pas dans 5 ans, dans 10 ans ni même dans une semaine, j’ai appris à trouver des SOLUTIONS à mes PROBLÈMES. Les plus petits comme les plus gros. J’ai appris à changer de perspective et à considérer que tout est toujours possible si on le veut vraiment.
C’est alors que j’ai réalisé que lorsqu’on se donne le droit de s’accommoder… tant de possibilités, de nuances et de paix s’offre à nous.
Soyez ce que vous souhaitez.
Incarnez votre vision de la vie.
Donnez-vous le droit d’être unique et de choisir les chemins moins fréquentés pour qu’un jour ce ne soit plus tabou de sortir des sentiers battus, pour être simplement soi-même, sans qu’on nous reproche de ne pas être bien dans le moule qu’on nous impose.
Rendre nos objectifs et nos rêves tangibles, ça, c’est un pouvoir qu’on possède tous!
Arrêtons de craindre nos élans et arrêtons de nous complaire dans notre inconfort.
Donnons-nous le droit d’ÊTRE, comme on le souhaite profondément, en trouvant une solution à tout ce qui nous empêche de faire le saut, parce que oui, des SOLUTIONS il y en a TOUJOURS.
La vie est un casse-tête, il faut simplement jumeler les bons morceaux pour y voir plus clair.
Ma vie, je n’ai pas à la subir, je dois la dessiner et la réinventer pour qu’elle soit sans compromis à mon image ici et maintenant.
Tout est possible. Pensez à ces solutions qui vous effraient, qui vous semblent farfelues. Ce sont précisément celles-là qu’il vous faut considérer, celles qui font écho dans vos tripes, celles qui vous disent: Choisis-moi, alors que vous laissez plutôt la peur vous dire que c’est trop compliqué, que c’est inutile, que ça passera…
Non, ça ne passera pas.
Pendant qu’on se bafoue, c’est la vie qui passe.