On se sous-estime souvent, avant de réaliser qu’on surestime les autres

On se sous-estime souvent, avant de réaliser qu’on surestime les autres

Pourquoi sommes-nous si doués pour nous dire que nous ne sommes pas assez bons, tout en donnant aux autres des éloges qu’ils ne méritent peut-être pas? Pourquoi nous, êtres complexes et résilients, devenons-nous nos pires critiques?

Imaginez un instant que nous avons deux miroirs devant nous. Dans l’un, nous voyons chaque imperfection, chaque erreur, chaque regret. Dans l’autre, le reflet des autres est brillant, sans faille, quasiment divin. Pourquoi notre miroir est-il si biaisé, et pourquoi est-il si différent de celui que nous utilisons pour voir les autres?

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Vivons-nous dans un monde où notre valeur est constamment mesurée par rapport à des normes irréalistes? Ou est-ce que nous nous imposons ces normes, en croyant stupidement que tout le monde autour de nous excelle, pendant que nous luttons juste pour rester à flot? Et si je vous disais que cette personne que vous admirez tant, celle que vous pensez avoir tout pour elle, se regarde aussi dans un miroir déformé.

« Pourquoi devrions-nous nous soucier de ce que les autres pensent de nous, avons-nous plus confiance en leurs opinions qu’en les nôtres ? »
– Brigham Young

Nous sommes bombardés d’images de perfection tous les jours. Les médias sociaux, les magazines, les films, tout nous dit que la perfection est la norme. Mais qu’est-ce que la perfection? Est-elle même réelle? Ou est-ce juste une illusion que nous poursuivons, ignorant les beautés de nos propres imperfections et de nos propres réalités?

Il est facile de tomber dans le piège de la comparaison, surtout lorsque nous ne voyons que les points forts des autres. Mais posez-vous cette question: combien de fois avez-vous caché vos propres douleurs, vos propres doutes, vos propres échecs, afin de montrer un visage courageux au monde? N’est-il pas possible que les autres fassent exactement la même chose? Et si nous faisions tous semblant, jouant un rôle dans une pièce où tout le monde est trop effrayé pour être le premier à admettre qu’il est brisé?

La confiance ne vient pas de la perfection. Elle vient de la compréhension. Comprendre que personne n’a tout compris. Comprendre que nous avons tous nos batailles, visibles ou non. Comprendre que la vraie force réside dans la vulnérabilité, dans l’admission de nos faiblesses et dans l’acceptation de nos imperfections.

Alors, la prochaine fois que vous vous regarderez dans le miroir, posez-vous cette question : et si, au lieu de chercher ce qui ne va pas, je cherche ce qui est unique, authentique et réel en moi? Et si, au lieu de surestimer les autres, je commençais à m’estimer à ma juste valeur?

« La vie est trop courte pour se soucier de ce que pensent les autres. Faites ce que vous avez à faire et soyez heureux. »
– Michael Jordan

N’attendez pas l’approbation des autres pour vous sentir bien. Car la vérité, c’est que cette approbation pourrait être basée sur le même sentiment d’insécurité que vous ressentez.

Osez vous aimer, osez vous valoriser. Car dans cette ironie de la confiance en soi, la seule personne que vous sous-estimez réellement, c’est vous-même. Et il est grand temps de changer cela.

Mais comment, vous demandez-vous, peut-on commencer à se voir sous un jour plus authentique, plus bienveillant? Comment inverser des années de doute de soi et d’habitudes auto-dépréciatives?

Tout d’abord, arrêtez d’essayer de vous conformer à des normes qui ne sont même pas réelles pour commencer. Qui a décidé de ce qui est « parfait » de toute façon? La perfection est subjective, changeante et, franchement, ennuyeuse. Nos imperfections, nos bizarreries, nos singularités sont ce qui nous rend humains. Elles racontent notre histoire, nos luttes, nos victoires. Alors, pourquoi chercher à les cacher?

Deuxièmement, entourez-vous de personnes qui vous voient pour ce que vous êtes vraiment. Vous savez, ces amis qui, même après une grosse erreur, vous rappellent vos qualités, vos succès et vous font rire de vos gaffes. Ces personnes ne sont pas seulement des amis; ce sont des miroirs précis qui reflètent votre véritable essence, sans la distorsion du jugement.

« Si vous êtes constamment inquiet de ce que pensent les autres, alors vous serez toujours leur prisonnier. »
– Lao Tzu

Troisièmement, défiez-vous. Sortez de votre zone de confort. Vous pensez que vous n’êtes pas bon dans quelque chose? Essayez-le quand même. Peut-être que vous découvrirez une passion, peut-être que vous échouerez lamentablement. Dans les deux cas, vous apprendrez quelque chose sur vous-même. Et chaque fois que vous vous défiez, chaque fois que vous affrontez une peur ou un doute, vous bâtissez cette confiance en vous, pierre par pierre.

Enfin, pratiquez la gratitude. Cela peut sembler cliché, mais il y a une raison pour laquelle tant de philosophies et de pratiques de bien-être prônent la gratitude. En reconnaissant les petites choses, les moments de bonheur, les succès, même les plus minuscules, vous commencez à changer votre perspective sur vous-même et sur le monde qui vous entoure.


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La confiance en soi n’est pas un voyage avec une destination finale. C’est un processus, une évolution constante. Mais avec chaque pas que vous faites pour vous valoriser, pour reconnaître votre propre valeur, vous déconstruisez cette ironie perverse de la confiance en soi.

Donc, la prochaine fois que vous vous sentirez perdu dans cette mer de doutes et de comparaisons, souvenez-vous : la seule personne qui peut vraiment vous définir, c’est vous. Et vous êtes incroyablement, magnifiquement, irrévocablement capable. Alors, pourquoi ne pas commencer à croire en cela?

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