On rêve du bonheur. On dit même qu’il doit se vivre tous les jours. Mais le rose est-il toujours atteignable ?
La vie est faite de vagues qui vont et qui viennent. Certaines d’entre elles nous secouent. D’autres nous apaisent, alors que d’autres nous donnent le sourire. Mais le sourire dont je parle n’est qu’une grimace qui se dessine pour un laps de temps. C’est une durée limitée temporellement et qui est loin d’éterniser.
Le titre de la chanson de Julio « un jour tu ris, un jour tu pleures » traduit biens ces notes à mon avis … On peut bel et bien programmer des journées de bonheur, ouvrir des brèches pour kiffer. Et pourtant il arrive que la volonté divine nous oriente vers l’autre direction pour expérimenter ce dont notre âme a vraiment besoin…
La quête forcée du bonheur qu’on fait circuler dans les ouvrages du développement personnel n’est qu’une quête artificielle qui nous emprisonne dans le mythe de la » vie en rose » et nous alourdit de culpabilité si on n’atteint pas tout le temps cet état paradisiaque.
Faire la gymnastique intellectuelle pour sourire alors qu’on n’a pas envie à l’intérieur est tellement pénible. Accepter ce qui vient est beaucoup plus reposant. Ce n’est pas pour stagner dans cet état, cela est sûr mais c’est juste pour apprendre à être un bon surfeur. qui accepte les basses vagues tout comme le vent et les marées avec paix et confiance….