J’ai été ton miroir, à toi de décider si tu veux regarder

J’ai été ton miroir, à toi de décider si tu veux regarder

Je suis entré dans ta vie pour une raison bien précise. Pas par hasard, pas par accident, mais pour te renvoyer à toi-même. Je ne suis pas ici pour jouer un rôle de spectateur ou pour simplement te faire sentir bien. Je suis là pour te montrer ce que tu caches, ce que tu refuses de voir depuis trop longtemps. Carl Jung disait que ce que nous ne rendons pas conscient finit par se manifester dans notre vie comme un destin. Et je suis peut-être ce destin qui te pousse à enfin regarder dans le miroir.

Mais regarder n’est pas facile, et ça, je le sais. Être face à soi-même demande du courage. De l’humilité. Parce que tout le monde n’est pas prêt à voir ses failles. Quand ton ego prend le dessus, il cherche des excuses, il rejette la faute, il t’empêche de plonger dans cette introspection nécessaire. Alors, je vais te le dire franchement : si tu choisis de fuir ce que je te montre, c’est ton choix. Mais ce que tu refoules ne disparaîtra pas. Ça va revenir. Encore et encore, sous d’autres formes, d’autres visages, d’autres relations. Et tu projetteras tout ça sur les autres, comme une ombre que tu refuses de reconnaître.

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On vit tous avec des blessures, et nos relations servent de révélateurs. Mais si tu préfères fermer les yeux et me blâmer pour les émotions que je réveille en toi, tu perdras une opportunité précieuse. Il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou qui a tort ici. Il s’agit de savoir si tu es prêt à évoluer. Si tu peux mettre ton ego de côté juste assez longtemps pour te demander : « Qu’est-ce que cette situation essaie de m’apprendre ? » Jung disait que l’ombre n’a pas pour but de nous détruire, mais de nous transformer. Et ça commence par l’acceptation de ce que tu vois, même si ça fait mal.

Je t’invite à réfléchir : quelle est la partie de toi que tu refuses d’accepter, celle que je te renvoie si clairement ? La douleur que tu ressens n’est pas ma faute, c’est celle que tu portes depuis longtemps et que j’ai simplement réveillée. Je suis un miroir, et ce que tu vois de moi n’est rien d’autre que ton reflet.

L’ego aime le contrôle, il déteste la remise en question. Il veut te convaincre que le problème est à l’extérieur, jamais en toi. Mais écoute-moi bien : ce n’est que lorsque tu acceptes de lâcher ce besoin d’avoir raison que tu peux commencer à guérir. L’ego veut t’éviter l’inconfort, mais c’est justement dans cet inconfort que se trouve ta libération. Ce que tu rejettes sur moi aujourd’hui, tu le rejetteras sur d’autres demain, encore et encore, jusqu’à ce que tu décides d’y faire face.

L’ego te fait croire que te protéger signifie attaquer, blâmer, esquiver. Mais en réalité, plus tu te caches derrière lui, plus tu t’éloignes de toi-même. Alors je te pose cette question : es-tu prêt à déposer tes armes ? Es-tu prêt à regarder en toi et non à l’extérieur, à me voir non comme un ennemi mais comme une opportunité ?

Je ne suis pas ici pour te blesser, je suis ici pour t’élever. Mais l’élévation ne viendra que si tu as l’humilité de regarder tes failles en face. Jung l’exprimait bien : « Celui qui regarde à l’extérieur rêve ; celui qui regarde à l’intérieur s’éveille. »

Notre relation est une opportunité. Une de ces rares occasions où quelqu’un entre dans ta vie pour te faire grandir, pas pour te conforter dans tes illusions. Mais c’est à toi de décider ce que tu veux en faire. Si tu refuses de voir cette opportunité pour ce qu’elle est, alors tu devras jongler avec une multitude d’émotions non résolues. Et crois-moi, ces émotions, tu finiras par les reprojeter sur d’autres personnes, encore et encore, jusqu’à ce que tu comprennes.

Alors, que vas-tu choisir ? Vas-tu continuer à fuir, à te dire que le problème, c’est toujours l’autre ? Ou vas-tu enfin accepter que tout ce que je t’ai montré n’est pas un jugement, mais une invitation à guérir ?

Tu as le choix : tu peux rejeter ce reflet et continuer à tourner en rond dans le même cycle. Ou tu peux regarder avec honnêteté, avec courage, et commencer à avancer. Mais sache une chose : le miroir reviendra. Si ce n’est pas avec moi, ce sera avec quelqu’un d’autre. Parce que ce qui est enfoui en toi demande à être vu, à être guéri. Tu ne pourras pas l’éviter indéfiniment.

À la fin, ce n’est pas contre moi que tu luttes. C’est contre toi-même. Alors, sois honnête : es-tu prêt à accepter ce que tu vois ? Ou préfères-tu continuer à ignorer ce que tu sais au fond de toi être vrai ?

Moi, je suis juste un miroir. Le reste, ça t’appartient.

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