Il existe de multiples croyances limitantes qui empêchent de créer sa vie. Ces croyances se manifestent au moment où nous essayons de faire un changement, une transformation ou d’avoir, de faire et d’être quelque chose.
Je vais donc vous parler dans un premier temps de la croyance : qui est-elle, son rôle et ses effets ? Dans un second temps, vous découvrirez une liste de croyances limitantes répandues dans notre société et enfin 3 pistes pour transformer les croyances.
Qu’est-ce qu’une croyance ?
La croyance est le fait de croire que quelque chose est vrai ou possible. Elle nous vient de ce que nous avons appris, de notre passé, de notre éducation, de nos expériences et de l’environnement familial. Dès que nous sommes dans la croyance, nous sommes dans la notion de bien et mal, de correct ou incorrect.
La raison pour laquelle nous avons choisi de croire à cette croyance est la sécurité et la protection. Cette protection a été mise en place pour nous éviter de souffrir. Ces croyances se forment d’après certains mouvements avant 7 ans. Par exemple, un enfant voit son père travailler fort et il pense qu’il faut travailler fort pour y arriver. Il associe deux éléments : le travail difficile à la réussite.
Finalement, c’est un peu par solidarité, nous ne voulons pas déplaire à nos parents. Si nous choisissons de faire différemment d’eux c’est les trahir, alors c’est un peu comme si on disait :
« Si papa ou maman croit à cela j’y crois aussi ! »
Depuis notre jeune âge, notre système de croyances se met en place.
Il y a aussi le fait d’avoir tellement entendu des phrases sur nous que nous finissons par y croire par exemple : «Tu es né pour un petit pain ». Si un enfant grandit avec cette phrase il se peut qu’il décide d’y croire. Et dans ce cas, il va penser qu’il n’y arrivera pas quoiqu’il fasse. Il se peut même qu’il décide de ne rien faire tellement il croira que c’est vrai. Qu’il est fait pour la misère.
Derrière la croyance se cache une peur pour soi. Lorsque nous vivons des émotions, qu’un besoin d’est pas satisfait, lorsque la vie ne va pas comme nous voulions et qu’il y a un décalage entre ce que nous voulons et ce que nous avons, ou encore que nous avons peur, c’est qu’une croyance créée dans l’enfance est présente et entretenue.
Et comme la vie est généreuse ! Elle te donne des situations pour nous faire voir les croyances limitantes, non bénéfiques pour nous. C’est dans ces situations que nous avons l’occasion de prendre conscience de ce clash. De prendre conscience que nous vivons des émotions et des peurs. C’est un cadeau de la vie.
Malheureusement, la majorité d’entre nous, vont lutter, s’obstiner à continuer, vont se plaindre, crier, pleurer, gémir sans se questionner de la raison pour laquelle ils s’attirent ces événements. Cela les met dans des états de manque, de peur, de fragilité, de doutes, de statuquo et d’émotions extrêmes. De plus, ils s’auto sabotent en continuant de nourrir ces croyances.
Les 20 croyances limitantes les plus courantes
Voici une liste non exhaustive des croyances les plus répandues :
- La vie est dure.
- On ne peut pas tout avoir dans la vie.
- Pour être aimé, je dois faire plaisir et donner aux autres.
- Il faut travailler fort pour y arriver.
- Il faut trimer pour réussir.
- Travailler à la sueur de son front.
- Je suis trop vieux ou trop vieille pour apprendre.
- Je ne suis pas digne d’y arriver.
- Le succès monte à la tête.
- Je n’ai pas le droit à l’erreur.
- Se tromper c’est un échec.
- Le bonheur n’est pas à portée de main.
- Je n’y arriverai jamais.
- Si je suis riche, je vais être snob et je vais attraper la grosse tête.
- Il faut se couvrir l’hiver ça donne la grippe.
- L’argent c’est sale.
- L’argent ne pousse pas dans les arbres.
- Le temps, c’est de l’argent.
- Je n’ai pas le droit à l’erreur.
- C’est trop beau pour être vrai !
Je ne vous apprends rien, plus vous allez dire, répéter ces phrases et plus vous allez y croire.
« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »
– Bouddha
C’est un cercle vicieux. Je vous donne un exemple : J’ai longtemps cru que je devais travailler fort pour y arriver. Lorsque j’avais un succès, j’étais encore plus convaincue que plus je travaillerais plus je réussirai. Lorsque je m’en suis rendu compte, je me suis réorganisé, je suis plus concentrée sur une tâche et le travail se fait plus facilement.
Transformer une croyance limitante en 3 étapes
1. Découvrir la croyance
La première étape est de devenir conscient de la croyance. Voici les questions à vous poser pour découvrir la croyance lorsque vous vivez une situation difficile dans votre vie :
- Cette situation m’empêche d’AVOIR, de FAIRE et d’ÊTRE quoi ?
- Si je me permettais de faire ce que je veux, que peut-il m’arriver de désagréable (ou arriver aux autres) ?
- Si effectivement cette conséquence désagréable se produisait, je me jugerais ou les autres me jugeraient d’être quoi ?
- Est-ce que la personne que je suis aujourd’hui croit encore à cela ?
Une fois la croyance trouvée que devons-nous faire ? Le premier réflex sera de l’étouffer et ne pas vouloir la voir. Pourtant, il est important de l’accueillir et de la remercier. Elle nous a été d’une grande aide jusqu’à présent. Elle nous a protégés, car elle était convaincue de bien faire pour que nous ne souffrions pas. À partir de cette étape, prenez d’autres décisions et arrêtez de nourrir cette croyance.
2. Faire la liste de vos croyances
Nous avons tous notre bagage de croyances. Faites la liste des phrases qui revenaient souvent dans votre famille. Exemple : l’argent, ça ne pousse pas dans les arbres.
Une fois que cette liste est faite. Notez sur 10 à combien vous y croyez. Par exemple, dans le cas de l’argent ça ne pousse pas dans les arbres, j’y croyais fort donc ma note serait de 9/10.
De plus, si vous voulez pousser plus loin et faire un bilan de votre vie. Voici un e-book gratuit qui peut vous aider.
3. Trouver une croyance contraire
Lorsque la croyance limitante va arriver, dites une croyance contraire. Cette nouvelle croyance positive vous donnera de l’énergie, de la motivation et vous permettra d’avancer.
Dans mon exemple : l’argent, ça ne pousse pas dans les arbres. La croyance positive pourrait être : je mérite l’abondance financière.
Un dernier point, s’il vous plaît, n’essayer pas de transformer toutes vos croyances d’un coup. Une croyance non bénéfique à la fois.
C’est à votre tour de jouer ! Écrivez-moi ci-dessous, quelles croyances limitantes avez-vous ?
Zarah