Nous avons tous entendu le cliché « L’herbe est toujours plus verte dans la cour de notre voisin ». Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que son herbe doit encore être tondue, arrosée, désherbée, ratissée et fertilisée.
Le Bouddha a été le premier à reconnaître que la douleur émotionnelle peut être tout aussi réelle et débilitante que la douleur physique. Grâce à une observation attentive, il a déterminé que les gens étaient doués pour consacrer du temps à leur hygiène physique, mais passaient peu ou pas de temps à leur hygiène mentale. Il croyait que la clé pour trouver le bonheur était de soulager sa souffrance émotionnelle et que la meilleure façon de réduire cette souffrance était de contrôler ses émotions.
Tout comme une bonne mère regarde où vont ses enfants, le sage regarde où va son esprit. L’envie est l’une des émotions nocives que le Bouddha nous a appris à surveiller.
L’envie est le temps passé à vouloir ce que notre voisin a au lieu de passer du temps à profiter de ce que nous avons.
Maintenant, il est vrai que lorsqu’elle est utilisée correctement, l’envie peut être un formidable facteur de motivation. Le problème est que la véritable envie – vouloir toujours plus et découvrir ensuite que plus ne suffit toujours pas – est difficile à contrôler.
Le Bouddha a enseigné que la façon d’atteindre le bonheur commence par transformer les pensées négatives en pensées positives. Le paysagiste qui réussit sait que pour que sa pelouse soit prospère, elle doit être désherbée et fertilisée. La personne qui cherche le bonheur peut commencer par suivre son exemple et éliminer toutes les pensées négatives, puis semer des pensées positives.
Beaucoup de gens croient que le bonheur n’est qu’un billet de loterie gagnant, mais le vrai bonheur n’est pas basé sur ce que nous avons, mais sur le peu dont nous avons besoin. Le bonheur est d’accepter, d’apprécier et de profiter de ce que le monde a à offrir. Le vrai bonheur ne peut être atteint que si nous passons plus de temps à éliminer les pensées d’envie et de convoitise.
Parfois, c’est aussi simple que de prendre le temps de regarder en arrière au lieu de toujours regarder vers l’endroit où vous voulez être. À quand remonte la dernière fois que vous avez pris un moment pour vous féliciter pour les choses que vous avez accomplies ?
D’ailleurs, peut-être que votre voisin travaille plus dur dans son jardin que vous, ou peut-être qu’il a simplement plus de chance. Est-il vraiment important d’égaler ou d’améliorer les réalisations de votre voisin ? Nous pouvons tous choisir comment nous passons notre temps.
Arrêtez de regarder la cour du voisin et commencez à profiter de la vôtre, c’est pour ça qu’elle est là. Éliminez l’envie et vous constaterez que toutes vos perspectives s’amélioreront.
L’amour est la réponse (semble banal mais c’est vrai)
Cela peut sembler banal à dire, mais c’est vrai. L’amour est là.
Que voulez-vous faire dans la vie ? Cela va plus facilement avec de l’amour dans votre cœur.
Vous voulez de meilleures relations ou une meilleure vie de famille ? Assurez-vous que l’amour est dans votre cœur.Essayer de faire un meilleur travail? Faites-le avec amour.
Vous essayez de faire une différence dans quoi que ce soit? Commencez par trouver l’amour.
Y a-t-il une douleur dans votre vie qui a besoin d’être réparée ? L’amour est ce qui guérit.
Vous sentez-vous seul; toujours à la recherche de quelqu’un de spécial? L’amour trouvera un chemin.
Dans un monde de douleur et d’angoisse, de problèmes et de crises apparemment sans fin, l’amour est souvent oublié ou négligé. En temps de crise nationale, quelqu’un prône-t-il l’amour et le pardon?
À quelle fréquence, face à un conflit interpersonnel, vous souvenez-vous de garder dans votre cœur l’amour de la personne à laquelle vous faites face ?
Ceci, bien sûr, ne veut pas dire que l’amour seul résoudra tous les problèmes. Mais cela veut dire que toutes les approches d’un problème se résoudront toujours plus rapidement et plus facilement et conduiront à la guérison si l’amour est consciemment présent.
La violence n’arrête pas la violence; cela ne fait qu’engendrer plus de violence. Les cicatrices nées de la violence ne disparaissent pas ; au contraire, elles s’enveniment.
L’amour dissipe la violence
Pas toujours immédiatement, mais toujours finalement. C’est pourquoi les défenseurs les plus puissants de la paix sont les défenseurs les plus virulents de l’amour. Il suffit de regarder des dirigeants comme Mahatma Gandhi et Martin Luther King, qui ont tous deux prôné la protestation non violente et l’amour de l’ennemi, pour voir que les armées peuvent être conquises et la répression systématique arrêtée grâce à des campagnes à long terme d’amour, de gentillesse, et le pardon.
Encore une fois, cela ne veut pas dire que l’amour seul est une panacée, une pilule magique qui guérit tout. C’est seulement pour dire que toutes les méthodes et tous les plans de changement positif fonctionneront toujours mieux lorsqu’il y a un courant sous-jacent d’énergie d’amour consciente.
L’amour est la seule chose universellement vénérée comme étant bonne pour nous tous, et pourtant, il est si souvent ignoré. En effet, trouver et garder l’amour dans nos cœurs est le seul moyen de promouvoir et d’effectuer t la guérison, tant au niveau personnel que national.
C’est la peur qui nous pousse à la violence, en tant qu’individus et en tant que nations. Il faut du courage pour regarder au-delà de cette peur et considérer que le pardon et l’acceptation sont des éléments nécessaires à toute relation saine, que ce soit entre deux personnes ou entre deux cultures. La peur repousse; l’amour rassemble.
L’amour est l’élément universel qui peut être utilisé dans n’importe quelle situation où un changement positif est nécessaire. Ce n’est pas le seul élément, mais c’est l’élément qui peut être utilisé n’importe quand, n’importe où.
Alors cessez d’envier les autres et trouvez l’amour en vous.
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France Tanguay
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