Né à Paris dans une famille bourgeoise, il devient orphelin de père à l’âge de onze ans. C’est alors que pour soulager la peine, il se réfugie dans la littérature. C’est à ce moment qu’il commence son à écrire son Journal, dont il poursuivra la rédaction toute sa vie. Il devient alors un écrivain moderne de premier plan.
Sa vie privée marquée par l’homosexualité assumée est à l’origine de ses textes les plus personnels comme ‘Corydon’ en 1924 dans lequel il défend son orientation sexuelle. En 1926, il publie ‘Si le grain ne meurt’, un récit autobiographique qui relate son enfance bourgeoise, ses attirances pour les garçons et sa vénération pour sa cousine Madeleine, qu’il finit par épouser en menant une double vie.
Son œuvre prend une nouvelle orientation avec la découverte des réalités du colonialisme. En 1927, plusieurs de ses lecteurs découvrent l’Afrique noire dans le journal de son voyage au Congo, dans lequel il dénonce l’administration l’attitude de la majorité des Européens à l’égard des colonies. Suite à un voyage décevant en 1936. Il publie son témoignage et ses opinions anticommunistes dans : ‘Retour de l’U.R.S.S.’.
Il abandonne quasiment l’écriture en 1940. Il est honoré par le prix Nobel de littérature en 1947. Par la suite, il se concentre sur la publication intégrale de son Journal avant de mourir à Paris le 19 février 1951.
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Voici 18 pensées philosophiques d’André Gide :
- Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.
- Je n’aime pas choisir, car je me prive du plaisir de ce que je ne choisis pas.
- On appelle joie cet état de l’être qui n’a besoin de rien pour se sentir heureux.
- Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit.
- Les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité.
- Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître, c’est de chercher à comprendre autrui.
- Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre.
- Mieux vaut être détesté pour ce que tu es que d’être aimé pour quelque chose que tu n’es pas.
- Ce n’est que dans l’aventure que certaines personnes réussissent à se connaître, à se retrouver.
- Mon bonheur est d’augmenter celui des autres. J’ai besoin du bonheur de tous pour être heureux.
- On ne peut découvrir de nouvelles contrées sans consentir à perdre le rivage de vue pendant très longtemps.
- Les préjugés sont les pilotis de la civilisation.
- On n’est sûr de ne jamais faire que ce que l’on est incapable de comprendre. Comprendre, c’est se sentir capable de faire.
- Tout ce que tu ne sais pas donner te possède.
- Que ta vision soit à chaque instant nouvelle. Le sage est celui qui s’étonne de tout.
- Je crois que c’est le propre de l’amour, de ne pouvoir demeurer le même ; d’être forcé de croître, sous peine de diminuer ; et que c’est là ce qui le distingue de l’amitié.
- Conquérir sa joie vaut mieux que de s’abandonner à la tristesse.
- Ne cherche pas, dans l’avenir, à retrouver le passé.
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Francis M.