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4 obstacles insoupçonnés à la perte de poids
Vous n’arrivez toujours pas à perdre du poids malgré tous vos efforts ? Il y a peut-être certains obstacles qui vous empêchent d’atteindre votre but. Et ce ne sont pas toujours ceux que l’on croient …etc. Ces obstacles à la perte de poids sont plutôt psychologiques, mentaux, pas vraiment des obstacles physiques, liés au métabolisme ou autre.
1er obstacle à la perte de poids – Le Cercle familial
Le premier obstacle dont je voulais vous parler c’est le cercle familial. Oui, parce que la famille peut vous « empêcher » de perdre du poids. Pourquoi ? Parce que la famille c’est votre appartenance.
Dans une famille où presque tout le monde a de l’embonpoint voire de l’obésité, maigrir voudrait dire se singulariser et se détacher de la famille, refuser en bloc la génétique qui a été transmise par votre famille. Autrement dit, il s’agit alors de nier votre hérédité et donc votre famille et c’est ce qui peut vous bloquer dans l’acceptation de la perte de poids.
C’est comme si on rejetait ses origines, ça peut blesser nos proches. Maigrir leur montrerait qu’ils ont tort de nous aimer en tant que gros et qu’on va aller à l’encontre de cet amour en voulant maigrir.
Du coup quand on oscille entre ces deux états, maigrir pour soi ou rester gros pour sa famille, arrive alors plusieurs sentiments :
– la culpabilité de rejeter ce que l’on veut vraiment,
– la torture affective que peut nous infliger notre famille vis-à-vis même parfois inconsciemment
L’oscillation entre ces deux états, fait qu’au final c’est l’inconscient qui gagne et les kilos restent malgré tous vos efforts, même si vous mangez de la salade à longueur de journée, si dans la tête il n’y a pas eu ce déblocage là, ça ne fonctionnera pas.
Dans le même registre que le cercle familial, c’est parfois l’influence que nos mères ont sur nous. Bien souvent dans la relation mère-fille, mais aussi mère-garçon, il y a certaines mères qui sont elles-mêmes dans la restriction alimentaire à longueur de journée et qui vont inculquer cela à leur enfant, principalement à leur fille, et sans arrêt les mettre dans un processus de restriction alimentaire. Et pour l’enfant qui se construit, il a une sorte de pression familiale causée par la mère pour toujours correspondre à ses exigences.
Il y a deux possibilités :
- soit ces exigences là restent ancrées même à l’âge adulte et la personne a du mal à s’en sortir. Plus elle veut maigrir et plus elle se restreint et plus cela lui provoque des compulsions alimentaires.
- soit à l’adolescence, où à cette période de la vie on est souvent en rébellion contre tout le monde, on ira à l’encontre de ce que voulait notre mère pour nous et, au lieu de se restreindre, on fera tout l’inverse. S’installe alors un cycle de boulimie voire d’anorexie.
2ème obstacle à la perte de poids – Le Besoin de Réconfort
L’obstacle numéro 2 à la perte de poids c’est ce que j’appelle le besoin de réconfort, en fait c’est quand on mange pour calmer une émotion. On dit souvent « manger ses émotions », ça vous est certainement arrivée quand vous étiez stressée, vous rentriez du boulot, vous étiez fatiguée, vous aviez passé une journée de merde, il y avait des bouchons, votre boss n’a pas été cool aujourd’hui, vous aviez juste envie de vous poser et qu’on vous laisse tranquille. Et au lieu de comprendre et surmonter ces émotions, on a tendance à manger. Parce que manger va libérer des endorphines qui vont nous détendre ce qui va faciliter une connexion très simple et rapide dans notre cerveau : la solution « manger » au problème « stress » pour se sentir mieux est la BONNE solution.
Or en fait c’est juste cacher le véritable problème parce que si on est stressée il y a bien d’autres solutions pour se détendre que de manger. Si on est en colère que ce soit contre son boss ou contre son chéri parce qu’il n’a pas rangé ses chaussettes sales, la solution c’est tout simplement d’aller lui dire mais au lieu de ça, bien souvent on reste enfermée dans ce cercle vicieux, dans ce qu’on nous a toujours appris en fait, c’est-à-dire à manger pour compenser et du coup le véritable problème n’est jamais résolu.
Donc oui, c’est cool, ça nous fait du bien sur le moment, mais sur le long terme, parfois on en oublie même le pourquoi du comment, c’est-à-dire pourquoi on s’est mis à manger, quelle était l’émotion, le problème caché derrière, et au final si on ne résout pas le véritable problème, on peut manger tant qu’on veut, le corps lui il stocke mais aura toujours ce sentiment de « je ne suis pas rassasié » (normal c’est pas la bonne façon de se sentir mieux et compris).
Ça crée en plus d’autres problèmes liés au fait qu’on va prendre du poids et du coup qu’on va se sentir mal, baisse de l’estime de soi, etc., je vous passe les détails vous avez compris, c’est vraiment le cercle vicieux.
Il est tellement plus simple de se cacher, de faire l’autruche, on a tellement peur de souffrir, pas envie de retrouver ces émotions négatives dans lesquelles on était, on a tellement peur que se créer une forme de dépendance à ce qui nous empêche de souffrir, est la seule solution qu’on ai trouvé = manger.
Du coup on augmente ainsi notre dépendance à la malbouffe, parce que bien souvent on se dirige vers des produits qui sont pas vraiment sains. Qui ne mange pas des gâteaux quand il est stressé ? Personnellement je ne vais pas manger des carottes, je vais manger du gâteau si je me sens énervée ou fatiguée. Alors ça arrive a tout le monde, pas de soucis, le seul problème c’est si ça arrive tout le temps et si on en oublie carrément la cause principale du problème.
Si vous êtes dans une optique de perte de poids, c’est un obstacle supplémentaire car le fait de maigrir voudrait dire qu’on s’affirme et qu’on est en opposition contre toutes ces habitudes qu’on a prises et qu’on est en opposition contre ses émotions et qu’on veut combattre ses émotions.
C’est donc un travail plus dur qui nous oblige à accepter de devoir souffrir, ne serait-ce qu’un instant pour comprendre ces émotions et trouver d’autres solutions plus adéquates que le simple fait de manger.
3ème obstacle à la perte de poids – Le Rapport au Corps
Le troisième obstacle à une perte de poids c’est le rapport que l’on a par rapport à son corps. Bien souvent quand on a des kilos en trop c’est comme un bouclier, un moyen de protection et pour certaines personnes un moyen de protection vis-à-vis du monde qui les entoure. C’est-à-dire qu’on se protège du simple fait qu’on pourrait plaire, tout simplement. Que l’on pourrait plaire aux autres ou à soi-même, c’est-à-dire enterrer tous ses désirs et ses fantasmes.
Et qui dit maigrir, dit réinvestir un peu dans son sex-appeal, réinvestir et avoir foi en ses désirs et sa capacité de séduction et forcément c’est l’inconnu, qui dit inconnu dit peur et ça peut nous empêcher de maigrir.
Il faut bien comprendre que pour une personne qui a beaucoup de poids et qui maigrit d’un seul coup, ça signifie aussi changer de corps, c’est une vraie mutation, ça va au-delà du simple fait de se racheter des fringues, c’est vraiment un changement total, il faut se réhabituer à son aspect physique, avec lequel on a toujours vécu et du jour au lendemain ça change.
Il faut donc réapprendre à faire des choses simples de la vie, à se faire confiance et à faire confiance à ce nouveau corps qu’on a normalement voulu.
Ça peut être très perturbant et c’est ce qui peut parfois nous mener dans la dépression et nous faire replonger dans nos vieilles habitudes. Parfois on peut se rendre compte qu’on était pas si mal avec ces kilos en trop et au final tout faire, parfois inconsciemment, pour reprendre ces kilos perdus, pour retrouver cet état précédent où on se sentait, peut-être pas bien, ou on pensait ne pas se sentir bien, mais au final, c’est un état dans lequel on a appris à faire les choses et qui nous rassure.
Donc perdre du poids c’est aussi être prêt à affronter ce changement-là, et à complètement aller en terres inconnues.
4ème obstacle à la perte de poids – La Sévérité envers soi-même
Le quatrième obstacle à la perte de poids, c’est ce que j’ai appelé la sévérité envers soi-même.
Chez les personnes qui souhaitent perdre du poids, ça serait se dire que pour avoir une vie parfaite, il faut avoir un corps parfait. Qui dit corps parfait dit maigrir, en tout cas correspondre aux codes de la minceur, tels qu’ils sont actuellement dans notre société moderne.
Pour ces personnes qui sont dans la maîtrise, le contrôle, la sévérité envers leur corps et leur être tout simplement, arrive très souvent des troubles du comportement : restriction alimentaire, hypercontrôle, exclusion sociale, TCA.
Au final maîtriser sa minceur ça serait maîtriser sa vie, tout simplement, être capable de tenir les rênes de sa vie sociale, amoureuse, professionnelle, ça va au-delà que juste maîtriser son corps et ses rondeurs, ce serait une forme de symbolique sur sa vie de manière générale.
Au final, psychologiquement c’est terrible parce qu’on mène vraiment un combat vers ce qu’on aimerait réellement, en tout cas vers le fantasme du corps que l’on voudrait, parce qu’on est persuadé qu’à partir du moment où on a un corps parfait on aura une vie parfaite ; alors qu’au final c’est plutôt l’inverse, et ça n’a au final rien à voir. Le contraste avec la réalité peut parfois faire un choc assez brutal, violent, et nous bloquer totalement dans une décision ou dans la perte de poids.