Il y a une chose que la vie nous apprend, même si on préfère souvent l’ignorer : tout ce qu’on met dans le monde finit par revenir vers nous, d’une manière ou d’une autre. On parle souvent de la « loi du retour » comme d’un concept abstrait ou spirituel, mais en réalité, c’est beaucoup plus concret que ça. Chaque acte de gentillesse, chaque coup de main, chaque morceau de soi qu’on donne sans rien attendre en retour laisse une trace, même si les gens ne le remarquent pas toujours, même si certains en profitent et disparaissent sans un merci. Et pourtant, on continue, parce qu’au fond, on sait que la bonté a cette étrange façon de résonner dans l’univers.
On pourrait penser qu’on se fait avoir, qu’à force de donner, de faire le bien, on finit par être le dindon de la farce. Mais la vérité, c’est qu’en étant généreux, on n’est pas en train de perdre quelque chose. On est en train de s’aligner avec nos propres valeurs, de bâtir une sorte d’armure invisible qui, même si elle ne nous protège pas toujours de la déception, nous rend plus forts. Parce que oui, il y a des gens qui vont profiter de notre gentillesse. Oui, certains ne comprendront pas, d’autres oublieront, et certains s’éloigneront. Mais cela ne diminue en rien ce qu’on a apporté. On agit pour soi autant que pour les autres, parce que faire le bien nous transforme aussi, d’une façon que personne ne peut nous enlever.
Alors on continue de mettre du cœur dans tout ce qu’on fait. Parce qu’au final, la loi du retour n’est pas une transaction, ce n’est pas une promesse d’obtenir quelque chose en échange. C’est simplement le fait que chaque geste, chaque mot, chaque acte d’amour ou de bonté nous façonne et façonne ceux qui nous entourent. Et tôt ou tard, d’une manière souvent inattendue, la vie remet les pendules à l’heure. Le bien revient toujours, pas nécessairement sous la forme qu’on attend, mais il finit toujours par revenir.