Quand as-tu cessé de te parler avec douceur ? Quand as-tu commencé à remplacer les mots d’encouragement par des critiques qui te déchirent de l’intérieur ? Si tu te tenais face à un ami qui traverse ce que tu vis, dirais-tu ces choses dures que tu te répètes à toi-même ? Non. Tu poserais ta main sur son épaule et tu lui dirais que ça va aller, que chaque étape est un apprentissage, que personne n’a toutes les réponses. Alors pourquoi ne pas t’offrir cette même bienveillance ?
Regarde-toi dans le miroir, vraiment. Pas pour pointer ce que tu n’aimes pas, mais pour voir la personne qui tient bon malgré tout. Ce que tu es aujourd’hui, c’est le résultat de batailles que beaucoup n’auraient pas eu la force de mener. Parle-toi comme tu le ferais à quelqu’un que tu aimes profondément, quelqu’un dont tu veux protéger le cœur des blessures inutiles. Parce que, crois-moi, tu es cette personne pour toi-même. Et si tu ne le vois pas encore, c’est simplement que tu n’as pas pris le temps de regarder avec les yeux de l’amour.
Chaque mot que tu te dis devient une pierre sur laquelle tu construis ta vie. Choisis-les avec soin. Transforme la critique en reconnaissance, le doute en encouragement. Il ne s’agit pas de s’aveugler sur ses défauts, mais de comprendre que la croissance vient d’un espace de gentillesse, pas de brutalité. Parle-toi avec la même patience et la même affection que tu offrirais à un être cher. Tu ne le mérites pas moins qu’eux.